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Science et santé


La clé des écritures

L'auteur

Mary Baker Eddy

(1821 – 1910)


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Témoignage

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En 1866, Mary Baker Eddy  fit une chute sur une route couverte de verglas et perdit connaissance. Le médecin diagnostiqua une « dislocation des vertèbres » et la jugea perdue. Deux jours plus tard, elle demanda qu’on la laissât seule. Elle ouvrit sa Bible. À la lecture de la guérison du paralytique (évangile de Matthieu), elle se releva guérie. Elle consacra le reste de son existence à éclaircir l’inspiration reçue ce jour-là, à rechercher les lois sous-jacentes à la guérison spirituelle. Elle publia le fruit de sa recherche dans Science et Santé, son principal livre dont la première édition parut en 1875. L’ouvrage, aujourd’hui traduit en seize langues, a été vendu à plus de neuf millions d’exemplaires. Que peut y trouver le thérapeute du XXIe siècle ? Quatre principes imprègnent l’ouvrage.


1. Les verrous qui empêchent la guérison se résument en un mot : la peur. Pour l’auteur, « Si vous réussissez à chasser entièrement la peur, le patient est guéri ».


« Commencez toujours votre traitement en calmant la crainte de vos patients. Donnez-leur silencieusement l’assurance qu’ils sont exempts de maladie et de danger. Observez le résultat de cette simple règle de la science chrétienne, et vous constaterez qu’elle atténue les symptômes de toute maladie. Si vous réussissez à chasser entièrement la crainte, le patient est guéri » (Science et Santé 411, 27 à 412, 1).


2. Les causes de la maladie sont inconscientes. Ces conditionnements inconscients doivent être nettoyés. Il y a un siècle et demi,  Mary Baker Eddy développa cette idée aujourd’hui banale.


« L’auteur a répondu à cette question en expliquant que la maladie a son origine dans la croyance humaine avant que l’on soit conscient de sa manifestation sur le corps, qui est en vérité l’état objectif de l’entendement mortel… » (Science et Santé 374, 9-13) ; « Étant donné qu’une croyance naît sans qu’on le sache, il faut constamment veiller sur notre état mental afin que celui-ci ne produise pas ses mauvais effets à notre insu » (Science et Santé 377, 16-18) ; « La maladie est une image de pensée extériorisée » (Science et Santé 411, 23).


3. Le moi est un agent perturbateur. Les programmations qui le constituent génèrent les souffrances. Mais le moi n’est pas un agent guérisseur.


« Ils considèrent l’entendement humain comme un agent guérisseur, tandis que cet entendement n’est pas un facteur dans le Principe de la science chrétienne » (Science et Santé X, 7-9).


Une thérapie qui va à la racine des problèmes ne cherche pas à rendre plus confortables les conditionnements qui forment le moi (psychothérapie sans dimension spirituelle). Une thérapie qui va à la racine des problèmes ne manipule pas le moi pour « faire arriver les choses » (pensée positive, visualisations, hypnose, etc.).


La thérapie qui va à la racine des problèmes vise à prendre conscience de notre identité véritable. Cette identité, d’ordre spirituel, est aussi différente du « moi » que le soleil l’est de la lune. Par cette prise de conscience, cette identité dissout les programmations qui l’entravent. De cette libération résulte la guérison.


« La guérison physique par la science chrétienne résulte… de l’opération du Principe divin, devant laquelle le péché et la maladie perdent leur réalité dans la conscience humaine et disparaissent aussi naturellement et aussi nécessairement que les ténèbres font place à la lumière… » (Science et Santé XI, 9-13).


4. Le rapport entre le thérapeute et son patient est plus subtil qu’il y paraît. Car le moi n’est pas individuel, il est individualisé. Le moi « personnel » est le sommet d’un iceberg collectif, commun à toute l’humanité. Mary Baker Eddy en tire son procédé le plus avancé. Lorsque le thérapeute dissout en lui-même une programmation, cette programmation cède chez le patient qui occupe son champ mental.


« Jésus voyait dans la Science l’homme parfait, qui lui apparaissait là où l’homme mortel pécheur apparaît aux mortels. En cet homme parfait le Sauveur voyait la ressemblance même de Dieu, et cette vue correcte de l’homme guérissait les malades » (Science et Santé 476, 32 à 477, 4).

Remarque importante


Il convient de distinguer la science spirituelle enseignée par Mary Baker Eddy et l’organisation qui a servi de véhicule. Pour des raisons sociales et culturelles (imaginez une femme leader d’un mouvement spirituel dans l’Amérique puritaine du  XIXe siècle), Mary Baker Eddy fut contrainte de mettre une organisation en place. Elle resta lucide sur les défauts de toute institution, y compris la sienne : « En dépit de la prospérité de mon Église, il fut reconnu que l’organisation matérielle a sa valeur et son péril, et que l’organisation n’est nécessaire que dans les premières périodes de l’histoire chrétienne. Après que cette forme matérielle de cohésion et de fraternité a accompli ses fins, l’organisation continue retarde la croissance spirituelle et devrait être abandonnée, - de même que l’organisation corporelle, jugée nécessaire dans les premières phases de l’existence mortelle est finalement abandonnée, afin d’atteindre la liberté et la suprématie spirituelles » (Rétrospection et Introspection 45, 5-13). (Comme indiqué sur la page d’accueil, aucun des modérateurs de ce site n’est membre de cette organisation, ni d’une autre d’ailleurs !)


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