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Si le praticien réussit, sa croyance dans la réalité de l’erreur est détruite. Le praticien n’étant qu’un concept mental entretenu dans la conscience, l’image mortellement mentale d’une personne malade se transforme en l’image d’une personne qui va bien. La guérison s’est produite. Le praticien ne pouvant faire l’expérience que des pensées qui sont les siennes, il lui serait impossible de se guérir de sa croyance en l’erreur tout en continuant à voir un patient malade. Quand le praticien est lui-même malade, il a recours à la même forme de prise de conscience mentale. Que le mensonge prétende nous concerner nous-même ou nous apparaître comme une tierce personne, la bonne méthode consiste toujours à raisonner en soi-même…
Le premier pas – sans doute le plus important – que doit faire le praticien consiste à arracher le masque. Il doit « dé-voir » la manipulation mentale qui lui fait approcher son patient – ou lui-même – comme une personne. Une suggestion agressive de la manipulation mentale déguisée en personne malade, voilà ce qu’est un patient dans la détresse qui entre dans le cabinet du praticien. L’homme n’est pas une personne. Du point de vue de la Science, il est le Christ, la manifestation divine de Dieu. Il n’est pas « là, dehors », localisé dans l’espace. Tout sens personnel que nous pouvons avoir d’un patient est contraire à la Science.
Une fois reconnu ce fait, le praticien est prêt à s’occuper du mensonge de l’erreur. Il voit qu’elle est un mensonge à propos de Dieu et de Son Christ [l’Homme véritable, la conscience que Dieu a de lui-même. NDT].
Il sait que « Dieu est Tout, l’homme n’est pas une personne. Il est l’action mentale de l’Amour. Il est l’Amour qui embrasse tout en aimant. Le mental d’un patient qui haïrait, ça n’a pas d’être. La seule chose qui soit dans l’être spirituel, c’est l’Amour en train d’aimer. L’Amour aime, tout simplement. L’Amour s’exprime par l’amour. Cet acte d’amour, c’est l’homme, la manifestation de l’Amour. » Le praticien repose dans la conscience de ces vérités jusqu’à ce qu’elles deviennent vérité pour lui. Il voit que l’Amour est infini, qu’il n’y a rien d’autre que l’Amour. Il n’y a ni personnes, ni lieux, ni choses. Il n’y a que l’Amour en train d’être l’Amour et déclarant « J’aime. » Dans cet état divin de l’Entendement, seul le bien est connu et possible.
Si le praticien atteint l’altitude de la pensée dans laquelle il prend conscience de la totalité absolue de l’Amour, le patient est guéri. Si ce point n’est pas atteint, le praticien doit se confronter à quelque chose de plus.
L’Esprit, portant un témoignage contraire, dit : Je suis Esprit. L’homme, dont les sens sont spirituels, est ma ressemblance. Il reflète l’intelligence infinie, car Je suis Infinité. La beauté de la sainteté, la perfection de l’être, la gloire impérissable, tout est à Moi, car Je suis Dieu. Je donne l’immortalité à l’homme, car Je suis Vérité. Je renferme et communique toute félicité, car Je suis Amour. Je donne la vie, sans commencement et sans fin, car Je suis Vie. Je suis suprême et donne tout, car Je suis Entendement. Je suis la substance de tout, parce que JE SUIS CELUI QUI DIT : JE SUIS (Mary BAKER EDDY, Science et Santé 252 : 34 à 253 : 8).
Le traitement impersonnel
Il n'y a pas assez de pouvoir spirituel dans la pensée humaine
L'auteur
Ames Nowell
Ames Nowell étudia à Harvard, la célèbre université qui vit passer Roosevelt, Kennedy, ou… Bill Gates ! Il fit ensuite une école d’officiers et oeuvra dans l’armée des États-Unis d’Amérique.
Plus tard, il fut Certified Public Accountant (le titre légal pour être auditeur statutaire aux États-Unis, à Hong Kong, etc.). Selon la 4e de couverture de ses livres, il aurait été fait Chevalier de la Légion d’Honneur (France).
Professeur de science chrétienne, il oeuvra pour dégager la science divine de ses fioritures et autres entraves. Il mit en évidence la « méthode ultime » qu’il exposa dans son livre "Mary Baker Eddy, Her revelation of divine egoism" (1963)
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Témoignage de Roger
Témoignage
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Ce livre est traduit en français par Denis Labouré. Cliquer sur l'image.
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Il n’y a pas assez de pouvoir spirituel dans la pensée humaine pour guérir les malades ou les pécheurs. Grâce aux seules énergies divines l’individu doit, ou bien sortir de lui-même et s’unir à Dieu au point que sa conscience soit le reflet du divin, ou bien triompher du mal au moyen d’arguments et par la conscience humaine qu’il a du mal et du bien (Mary BAKER EDDY, Écrits Divers 352 : 21-27).
Ce genre de traitement est impersonnel. Le praticien ne tente pas de manipuler le « mental » du patient en projetant sur lui des pensées et des arguments scientifiques. La meilleure façon de le décrire, c’est de le définir comme un processus mental dans lequel le praticien raisonne avec lui-même. Dans sa propre « conscience humaine », il parle ou argumente en faveur de la vérité et contre le mensonge de l’erreur. Il parle de Dieu à la troisième personne du singulier : « Dieu est bon, Dieu est Tout. » En un mot, il parle de Dieu et de la façon dont Dieu Se manifeste.
Il oriente simultanément son argumentation contre les suggestions qui caractérisent les prétentions de l’erreur, en mettant le doigt sur leur nature fallacieuse. Ce genre de traitement s’appuie sur l’affirmation de vérités spirituelles et la récusation des concepts nocifs associés à ce qui apparaît comme une maladie ou une discordance. Pour cette raison, ce genre de prière – de traitement – est souvent nommé « argumentation ».
Lorsque, consciemment, vous ne faites qu’un avec la conscience divine, ne serait-ce qu’une fraction de seconde, cette irruption de la conscience dans une zone jusque-là dénuée de conscience anéantit une programmation individuelle ou collective.
Il en résulte des conséquences dans votre univers, dans votre expérience humaine.
Ces conséquences ne sont jamais recherchées pour elles-mêmes. Faute d’un meilleur mot, elles sont nommées « guérisons ».
Si nous parvenons spontanément à cette union consciente avec le divin, il n’y a rien d’autre à faire qu’à lâcher prise. C’est la « méthode ultime ». Dans cet état, nous ne faisons qu’un avec l’archétype de l’homme (l’Homme Universel, la conscience que la divinité a d’elle-même).
Le livre d’Ames Nowell insiste sur la « méthode ultime ». De mini-résurrection en mini-résurrection, d’éveil en éveil, ce procédé est donc une expérience spirituelle non-dualiste qui ne perd jamais le contact avec la réalité de l’expérience humaine.